Depuis que je suis en Oberon, j'étais assez curieux de comparer ce que je connais à une vraie salle de cinéma. Mais je n'y suis pas allé depuis 2012. Et il n'y avait qu'un seul film pour me faire sortir de chez moi …
J'ai donc mis mes beaux habits et suis monté à la capitale pour voir l'épisode VII au grand Rex, v.o., 3D.
En en discutant avec Iannoa j'ai eu l'occasion d'exposer mon avis, j'allais ma faire plier, ces salles sont réglées tous les ans par des pros. Et puis y'a le volume. Et puis y'a le matos.
Avec Narscht aussi, sauf qu'il y est allé de son petit couplet : "ils ont des amplis numériques, t'as aucune chance".
Après une loooongue attente entouré de vrais fans, ceux qui font l'ambiance, viennent déguisés, applaudissent et hurlent, le film commence. En Grand Large.
Et la c'est plié en quelques instants.
C'est peut-être le fait d'avoir une poutre dans mon salon. Ou les 40 mètres (minimum) linéaires d'écran qu'il me manque ? L'mage est totalement immersive.
La 3D de son coté est plus profonde qu'en domestique. Même si l'image n'a pas la netteté du blouraie.
Par contre c'est au niveau du son que vient la surprise, mais c'est quoi ce bordel ? Sans rien vous dévoiler, la tout première scène contient deux personnages qui parlent, normalement, proches l'un de l'autre. Et les réglages sont tels qu'ils HURLENT ce qu'ils se disent.
Ca rappelle ce qu'on a tous fait dans nos installations à un moment ou un autre, régler le volume pour que ça pete un max au moment des explosions.
Moralité ? Le rendu était irréaliste et dans certaines scènes sans l'aide des sous-titres difficile de comprendre ce qui se disait (dialogues durant une fusillade ou une explosion).
Au fil des minutes je m'habitue au son et mon avis se forge. Aucun doute, j'ai mieux à la maison.
Aucun doute que les enceintes du Grand Rex sont "plus grande", plus chères, donnent une plus grande image, un plus fort volume, capables de plus.
Mais ou sont subtilité, musique et dynamique ? Pas dans la salle. Et je me prends à apprécier les moments calmes pour me reposer les oreilles.
C'est un peu, pour ceux qui ont connus, comme les écoutes de fin de soirées chez Iannoa ou moi : à force que chaque participant y aille de son morceau et automatiquement d'un petit coup sur le potentiomètre (pour assurer son effet), on obtient un résultat irréaliste. Je me souviens que vous m'aviez mis un déraillement de train (Super 8) j'en ai encore les oreilles vrillées.
Moralité ?
Ma salle n'est pas finie, un chouilla de traitement, de travail de-ci de là.
Et je découvrirai l'épisode VIII dans mon salon.