Juste pour revenir rapidement sur le rôle du grave dans le côté agressif de la restitution que peut avoir une enceinte:
Chez moi l'ajout du Largo (et donc l'apport du grave sur l'assise globale du système) gomme quelque peu la mise en avant du médium sur les Clipper. Comme disait je ne sais plus quel grand constructeur d'enceintes : "lors de la mise au point d'un filtre, si l'aigu n'est pas bon il faut travailler sur le grave, et inversement".
Il y a bien une large part de psycho-acoustique là dedans à mon avis, et pas seulement les qualités intrinsèques d'une enceinte.
Et je ne parle bien sûr pas des résonances de la pièce d'écoute, qui sont assez violentes chez Alain; il parait évident qu'une Iroise rayonnant moins sera plus agréable qu'une Sampan ou une Clipper à la directivité quasi inexistante dans le même local (surtout si il est clair et résonnant dans le haut médium et le grave, comme dans mes souvenirs lors de ma visite l'an dernier).
U : Merde, en plus j'ai loupé les bières, vous auriez vu un vrai musicos en action, c'est utile pour relativiser les histoire de timbres et de spatialisation !
-Exemple lors d'une séance de mixage dans un gros studio à Toulouse (c'est du vécu) :
-L'ingé-son : "ça va le son de gratte là?"
-Le guitariste (que je ne nommerai pas !
) : "m'en branle, refile moi des bières et de la c..., euh, du coca pour le bassiste".
-"Oui, mais pendant le solo tu peines à sortir du mix"
-"On s'en tape, fait une grosse bosse dans le haut médium, ça passera !" ("putain le frigo est vide, il est garé loin le camion?")
-"Oula.... Bon c'est toi le patron"
Alors je me répète, mais les histoires de timbres...
Réécoutez les albums des Stones pré 1974 (quand ils faisaient encore de la musique quoi...) et vous aurez un aperçu de ce que je veux illustrer.