Bon, je reprends le schéma des amplis de puissance mono un peu:
Jan Geert a écrit:
Comme dit, j'ai viré le premier tube qui se trouvait après l'entrée, et connectée directement vers le dephaseur. Sur le premier photo, on voit la place de ce tube, occupée provisoirement par un électrolyte, masquant le trou ou se trouvait le socle de ce tube....
Sur les photos dessous j'ai simplement couvert ces trous par une pièce ronde de téflon, en attendant un décision quoi faire, mais je crois que le ferais un sorte de plaque avec "Mr. Bricolage KT-88" dans cette place.
Le dephaseur, c'est un 6N6P, un 'supertube' russe, un sorte de ECC82/ 12AU7 sur stéroïdes. Il tire un courant considérable, mais en conséquence est très linéaire, et son impédance de sortie est très bas, ce qui est bien.
Le dephaseur est un "Schmitt" ou "Longue queue" comme le Audiomat de Twangking, mais avec un truc 'spécial': la queue n'est pas connectée vers terre par un résistance lourde, mais elle est connectée vers l'alimentation négatif du bias, qui, au point de connexion, est stabilisé au -39 volts. Cette configuration présente une impédance très haute vers les cathodes, et ainsi assure un équilibre parfait entre la phase positive et négative du signal.
Sinon, il faut compenser pour l'imbalance en prenant des résistances différentes pour les anodes, comme dans l'Audiomat. Et parfois les producteurs commerciaux ne prennent pas la peine du tout.....
Heureusement, on voit plus et plus des tels configurations dans les amplis commerciaux, ou les cathodes sont connectées vers un tel 'source de courant continu' (constant current sink ou CCS).
Dans ce cas, la connexion faite, le résistance de 2,2kohm vers les cathodes assure un courant de 39/2200=17,7 mA traversant les 2 triodes du 6N6P.
L'étage de puissance: cet ampli est configurée en 'bias fixe'. Ce qui veut dire que le grilles des KT-88 sont mis sous un tension négative réglable. Cette tension est connectée vers les points vert et jaune. L'alimentation négative en bas est équipée avec des petits potards 10-tours de 22k, permettant de régler cette tension très précisément.
Le courant résultant est mesuré par un ampèremètre connecté entre le cathode et terre. Il n’y qu’un seul (manque de place sur le frontal), mais un commutateur permet de choisir l’affichage du courant d’un des 2 tubes (phase positif ou négatif). Dans ce cas, un tension négative de -50v résulte en 40mA de courant traversant le KT-88. Ce qui veut dire 35W en classe A environ.
Le montant exacte du courant n’est pas si important (ca détermine seulement de point ou on passe de Classe a vers classe AB), mais c’est vraiment important que le phase négative et positive sont exactement en équilibre, donc le courant des 2 KT88 doit être pareil.
Ici on voit l’ampèremètre, affichant 40mA. Le commutateur vers le gauche permet de choisir l’affichage des 2 KT88 grands.
A droite on voit un commutateur a 3 position qui permet de choisir le montant de contre-réaction : très peu – zéro – un peu plus, mais pas trop…
Le courant, comme toujours, coule de l’alimentation vers terre. Donc du point B+, traverse le primaire du transformateur de sortie, vers l’anode KT88 (point 3), traverse le tube en passant le grille, et sort par le cathode (1+8) vers terre passant l’ampèremètre.
Le signal musique est superposé sur le -50V, ce qui rend la grille plus ou moins négatif selon le signal. Ça permet le tube de passer plus ou moins de courant (les électrons, étant chargées en négatif, n’aiment pas une grille négative, et peuvent ne passer qu’en fonction le charge de la grille), ce qui génère un ‘copie’ plus fort du signal musique.
Très simplifie, c’est comme ca que fonctionne un tube.
- Les résistances autour le déphaseur : Kiwame et Takman.
- L’électrolyte ‘externe’ de la version précédente est remplacé par un MKP Mundorf Mcap 18uF/ 630V (le gros condo blanc/rouge au milieu). C'est le condo qui sert a alimenter le dephaseur, dont il est plus proche que possible.
- Les 2 grands condos 0.47uF/800V couplent le signal du déphaseur vers les étages de sortie. Puisque un condo passe du AC (=signal) et bloque du DC (Alimentation) il sert a séparer l’alimentation du déphaseur et sortie. Cet condo est sujet des débats incessants des audiophiles parce qu’il il est le seul qui est ‘dans le signal ‘ (ce qui n’est pas vrai, mais bon), et il faut être de très bonne qualité. Dans cet position, on peut dépenser plus que tous les autres composants de l’ampli ensemble, si on veut .
Le grand commutateur au milieu (le grand rectangle noir) : on le voit dans le schéma entre les KT88 et le transfo de sortie, et permet le choix entre configuration ‘triode’ (‘4’ connecté vers l’anode ‘3’) ou ‘ultralineair’ (‘4’ connectée vers son propre connexion sur le transfo, qui se trouve dans ce cas au 41% entre le point d’alimentation au milieu et l connexion vers l’anode).
Les ‘puristes’ disent qu’il faut absolument connecter en triode, mais moi je préfère ultralineair dans ce cas, le point de connexion en 41% choisi tel qu’on obtient le distorsion bas du triode en conservant presque toute la puissance d’un connexion penthode (comme dans un ampli guitare).
Vue générale des internes. Tous les points vers 'zero' (terre) sont nettement connectées en forme 'étoile' vers le chassis :
Quelques mots sur l’alimentation haute voltage :
J’ai virée le circuit imprimée avec ces électrolytes de m***. Avec le simulateur, j’ai conçu un alimentation neuf, choisissant avec soin les valeurs et les types. Un close-up :
En haut, on voit le rectificateur, dont on voit que les condos qui ‘bypassent’ les diodes BYW96E {fast\soft) qui se trouvent dessous. Il servent a filtrer les pulses résiduels des diodes, quand ils changent de ‘ouvert’ vers ‘fermée’ selon le 50Hz. On voit ce truc rarement dans les amplis commerciales.
Puis : filtrage et stockage :
- un 10uF/ 1000VDC, MKP en huile de General Electric.
- Le self de 5H (a gauche)
- Puis le réservoir, un grand capacité forcement, donc un électrolyte, dans ce cas un JJ de 500uF/ 500V, bypassee par un petit MKP Mundorf.
Entre le rectificateur et le premier condo se trouve un commutateur ‘standby’ qui permet de chauffer les tubes avant les mettre sous tension (c’est mieux pour les tubes). Ce commutateur a son tour est ‘bypassee’ par un résistance qui permet un petit peu de courant néanmoins (c’est encore mieux pour les tubes).
Prochaine fois : le preampli.
J-G
Cabasse: Pacific MC, Sloop M4, iO1. Amplis: tube maison. CD: 8 9 10 11. Cables: oui