Allez, un petit CR rapide. On dira que c'est les premières impressions.
1) Physiquement : Putain qu'elles sont lourdes ! Je me les suis cognées depuis le taxi, jusqu'à chez moi, au 5ème étage, un hall et deux cours plus loin, j'ai encore failli claquer d'une crise cardiaque !
Elles ne sont pas si grosses que ça, dans mon appartement, le fait qu'elles soient plus profondes que larges est un avantage. Bref, elles se placent bien sans que j'aie à tout chambouler, bon point.
2) L'écoute !
Je vais juste essayer de comparer par rapport aux Clipper dans un premier temps, j'approfondirai plus tard, quand je les aurai vraiment mieux apprivoisées.
-Spatialisation : Géniale (en même temps c'est ça que je suis allé acheter, donc heureusement !), autant en largeur qu'en hauteur et en profondeur. La scène a reculé un peu, les murs aussi. Le zone d'émission du son son semble beaucoup lus large.
-"Timbres" : c'est le point où en général je rigole ! Je parlerai plutôt de "crédibilité". Un violoncelle ressemble furieusement à un violoncelles, idem pour les guitares acoustiques, les percussions (en particulier les petites, légères et sèches) sont très réalistes.
-Le côté physique : J'ai deux fois plus d'impact avec les Iroise qu'avec les Clipper + le Largo (3 x 30 centimètres dans 25 m2, excusez du peu), même les deux Thors de Walt ne font pas aussi bien (mais ils ont d'autres avantages, j'y reviendrai). Les différents fûts des batteries ont chacun leur façon de cogner, les grosses caisses tapent vraiment fort en dessous de la ceinture, les toms et la caisse claire plutôt dans le sternum, c'est très réaliste, je retrouve des sensations "live" que je connais.
-Lisibilité : C'est mieux que sur les Clipper, mais surtout dans le bas. Comme je l'écrivais plus haut, les DOM n'ont pas à rougir sur ce point là à mon avis.
Par contre le grave est bien plus fouillé, je différencie clairement mieux les types de basses (la frettless avec du chorus de Sleep Away est révélatrice, les basses électriques frettées et les contrebasses ont chacune leur caractère, fini les effets de masque.
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Premier constat qui me saute aux oreilles : Paulo avait raison "les caissons ça sert à rien". Si on m'avais dit que j'écrirais ça un jour...
A essayer après pour soulager les 21 dans l'extrême grave et leur permettre de se libérer dans le bas médium, mais force est de constater que l'enceinte en l'état actuel s'en sort admirablement bien...
Pour l'instant ça va !