Ecoute chez Alain : 98km, 1h02

[Helvet]

Madorre :
Sauf que si c'est bien dans une grande salle, ou dans une chambre sourde ou l'on peut en plus envoyer les watts, l'original dans le salon ça ne le fait pas.

Il semble donc que cette nécessité originelle soit devenu un réflexe pavlovien chez Cabasse, parce que comme j'ai déjà dit j'ai vu Mr Preteseille lors de test privé mettre tant de puissance qu'il m'a semblé que nous étions carrément dans le niveau d'un instrumentiste saxo ou batterie présent dans un salon privé s'en donnant à coeur joie !

Que conclure ? peut-être que les Cabasse, de toutes générations, ne marchent jamais si bien que lorsqu'elles sont utilisées au plus proche possible du réel....et c'est bien vrai que la première surprise digérée c'est un réel grand et total plaisir..Quasiment plus qu'en direct dans les caves de St Germain entre 1960/1970

la civilisation, le voisinage, la bienséance sont sans doute passés par là...

[reglisse]

A moins qu'ils aient tout mis dans la Sampan, et puis sur ce trait de génie, d'un coup oublié comment faire pour finir par saccager l'Iroise. Ils ont pris une biture pour feter la Sampan et ne s'en sont jamais remis.

Bon, ils devaient quand même avoir bu un sacré coup pour faire la Clipper 2

[Walt Distrait]

T'es con !!


Tu viens de nous recharger Pecheur pour deux ans !

Bon, Madorre, alors explique-moi sur quoi tu te bases pour dire que la Sampan est plus dans le vrai que l'Iroise stp ?

[Udayan]

Bonsoir,

Ce qu'on peut déduire des protocoles de mesure en vigueur lors de la conception de la Sampan, c'est qu'à cette époque, pour retrouver à l'écoute l'intention du concepteur, il fallait avoir une pièce dont le comportement se rapprochait de celui d'une chambre sourde c"est à dire très amortie ou très grande. Les modèles de haut de gamme ayant d'ailleurs la chance de se retrouver souvent dans de grandes pièces ce qui les rapprochait des conditions dans lesquelles ils avaient été optimisés.
A noter au passage que la comparaison avec des musiciens en direct ne pouvant se faire que dans des salles capables d"accueillir lesdits musiciens (donc grandes) cela convenait parfaitement aux Cabasses de l'époque.
Donc en résumé, il incombait à l'amateur de recréer chez lui des conditions aussi proches que possible de celles existantes lors de la mesure et de la mise au point de ses Cabasses.

Le grand progrès des Cabasses plus récentes a été de partir pour leur conception de plusieurs environnements afin de vérifier en chambre semi réverbérante que l'équilibre défini en chambre sourde était correct dans une acoustique plus proche du salon de base.
C'était plus difficile car en chambre sourde on enregistrait que les sons directs alors qu'en chambre semi réverbérante, il fallait tenir compte aussi des sons réfléchis.
Donc en résumé, ces nouvelles Cabasses se retrouvent plus ou moins d'emblée lorsqu'elle sont placées dans nos salon dans les conditions ou elles ont été développées.

Comme dit Walt cependant, ce n'est pas pour autant que les nouvelles sont désavantagées lors du test des musiciens en direct, car si j'ai bien suivi ce qui se disait à l'époque, le travail avait porté sur la directivité et l’énergie globale rayonnée en fonction de la fréquence. Le but étant de s'affranchir autant que possible du local d'écoute.

Comme analogie je ne trouve rien d'autre que la façon dont les phares d'une voiture éclairent en fonction de leur technologie. Si on compare les phares traditionnels avec les phares lenticulaires, on peut dire que les deux éclairent la route de façon aussi efficace.
Par contre, le phare traditionnel maîtrise nettement moins bien la diffraction et le faisceau lumineux est coupé de façon moins nette. En conséquence, lorsqu'on ne croise ni panneau de signalisation reflectorisé ni véhicule en face les deux techniques se valent. Mais il est incomparablement plus confortable et moins éblouissant de lire les panneaux de signalisation avec des optiques lenticulaires et cela éblouit nettement moins les conducteurs venant en sens inverse. Comme pour les nouvelles Cabasses les nouveaux phares font preuve de davantage de polyvalence sans pour autant avoir perdu en efficacité.

Euh j'espère qu'au moins les habitués de la conduite de nuit me comprendront


Udayan

[Walt Distrait]

C'est trés clair.

T'inquiete, j'ai tout capté : j'ai fini tous les niveaux à Mario Kart.

[reglisse]

Bon, alors, et les photos








Parce que avec les photos on sera pourquoi les Sampan c'était moins bien sur ZZtop.

[madorre]

Voila, Udayan t'a répondu.
merci Uda

Si tu écoute en allumant les phares c'est différent.

[pecheur1958]

Bon, alors, et les photos








Parce que avec les photos on sera pourquoi les Sampan c'était moins bien sur ZZtop.

Ça vient du BZ18

[U-BooT]

Petit CR du Samedi 07 Mai 2011.

Chargement le vendredi soir de la U-Mobile (Syber, si tu nous lis... ) en position break complet :
- une paire de sampan 311-13, série qui va jusqu'à 15, mais dans la configuration DOM4/DOM12/30BZ18 que jusqu'à 14, donc l'avant dernière version,
- des pieds version old school pour ces enceintes, moins de 30cm de haut sur 4 roulettes. Pas très HiFi me dira-t-on, mais super pratique !
- un ampli stéréo DENON POA-2200 (1990), 2x200W sous 8Ohm
- un filtre Cabasse spécial caisson Etna I (non utilise lors des essais)
- des câbles divers et variés
- des CD
- un ampli AM330 HS appartenant à Walt

Décollage samedi matin direction Paname pour la récupération de notre Admin favori. Il m'attend en bas de chez lui avec un énorme carton qui rentre de justesse en hauteur dans le coffre.
Départ vers la mer d'Iroise avec de gros bouchons en sortie de Paris : pas grave, on discute déjà de pied ferme !

Arrivée chez Alain à 11h15, à l'heure quoi !
Déchargement.
Le POA 2200 pouvant piloter 2 paires d'enceintes, on décide de le câbler complètement et de le brancher sur le pré-Cairn Nitro pour faire le test Iroise 500 vs Sampan 311-13
Le caisson est laissé dans un coin non branché.

Première phase :
Écoute des Iroise 500 sur l'ensemble pré-Cairn Nitro et ampli Cairn KO2 de 2x200W sous 8 Ohm + apéro !

Je découvre pour la première fois une Iroise sur pied en vrai. Je ne connaissais que sa petite sœur, l'Egéa. Elles sont belles et élégantes, très WAF, logeables sans aucun problème dans n'importe quel intérieur. Mais dieux que les caches HP sont laids, peu facile à faire tenir. C'est une enceinte qu'il faut avoir en découverte, uniquement. Gare aux chats ou aux enfants !

Walt ayant décrit à peu près l'enchainement des CD (et on en a écouté pas mal), je ne vais pas le reprendre ici.
Par contre, je voulais absolument écouter certains morceaux, morceaux que nous écouterions à plusieurs reprise en fonction des différentes configurations.

Supertramp, CD de test perso, Sade, Dire Straits, Tambours Japonais, ZZ Top.
Du grave ! C'est la première réflexion qui vient à l'esprit quand on a l'habitude d'écouter des anciennes, du grave qui descend, mais qui raisonne légèrement d'après mes propres habitudes sur mes systèmes.
Beaucoup de douceur, surtout dans le médium, pas de dureté ou d'image projeté. Tout est là, les instruments se distinguent parfaitement. Aucun registre ne prend le pas sur l'autre.
Douceur ne veut pas dire mollesse ! Ça a la pèche quand il le faut, et ça frappe fort !

Les termes qui viennent à l'esprit sont ampleur et facilité. La musique empli toute la pièce, avec beaucoup de matière et une certaine légèreté.

Quand on ferme les yeux, avec les Galion, on sait d’où vient la musique. On la ressent physiquement.
Avec la Baltic, les son ne vient pas des enceintes. Celles-ci s’effacent totalement, la musique flotte dans l'air. On entend que la musique, pas les enceintes.
Avec l'Iroise, je dirais que c'est pile poil entre les deux. Le son rempli la pièce avec ampleur et on perçoit l'axe de la musique sans en distinguer le point d’émission ni ressentir la frappe des HP.

C'est vraiment là, la grosse différence de l'apport du SCS. Les enceintes s'effacent devant la musique. C'est doux et pêchu à la fois, on peut écouter des heures sans aucune lassitude ni surtout, fatigue...Et il y a du grave.

En contrepartie, évidemment, on ressent moins la frappe physique du son comme émis par un instrument en face de soit. Cette douceur et cette aisance est-elle la véracité de l'enregistrement ou la patte de l'ingénieur du son ? En tout cas, l'espace et les timbres sont magnifique...
Par contre, il manque une chose : l'image stéréo.


Intermède déjeuné. La terrasse, au soleil, régalé par Madame elle-même. On mange, on papote, on rigole beaucoup...c'est vraiment une magnifique journée !


Café en intérieur, les écoutes se poursuivent sur l'ensemble d'origine. Derniers disques dans les oreilles avant de passer à la suite !
On bouge un peu les Iroise : rapprochement plus pincement. Sur Sade, c'est beaucoup mieux ! L'image stéréo n'est pas parfaite, mais la voix devient plus "centrale". Le positionnement.....


Deuxième phase :
Écoute Iroise 500 sur l'ensemble pré-Cairn Nitro et ampli Denon POA-2200.
Test en cours : Ampli Cairn KO2 vs Denon POA2200

Personnellement moi-même, je n'y ai vu que du feu. Walt et surtout Alain ont entendu des différences, peut-être plus d'agressivité du Denon dixit Walt, plus de douceur ou manque d'incision dixit Alain.
Je n'ai pas ressenti de différence. mais je n'ai pas le Cairn dans l'oreille non plus. Surement un problème de câble !
Pour un ampli de 20 ans payé 270€, c'est franchement une bonne affaire. Comme il peut piloter deux paires d'enceintes, c'est plus pratique pour les tests !


Troisième phase :
Écoute Iroise 500 et Sampan 311-13 sur l'ensemble pré-Cairn Nitro et ampli Denon POA-2200.
Test en cours : Iroise 500 vs Sampan 311-13. Facile, il suffit de basculer de A vers B sur le Denon, presque instantanément.

La, au moins, nous sommes tous d'accord !
Les qualités des Iroise prennent largement le dessus : bon dieu, quelle spatialisation ! Quelle douceur !

En écoutant les Sampan, la musique vient des enceintes, là, juste là ! Le son "n'a pas d'ampleur", il sort comme renfermé de la caisse. Elle semble ultra directive, comme si il n'y avait pas de réflexion sur les murs.
Le DOM12 de la Sampan est dur, le médium très en avant. Quelles soient au milieu des Iroise, devant ou par terre, le constat est le même.
Et c'est la claque ! Je comprend bien mieux Alain et sa revente des Clipper...

Alors on essaye de leur trouver des excuses !
- elles ne sont pas chez elles...!
- l'une est bass reflex, l'autre est close
- les mesures de l'époque de la conception n'était pas les mêmes
- ce n'est pas la même gamme
- SCS contre HP séparés et plus directs
- volumes différents
- c'est n'importe quoi de comparer des Iroise 500 à des Sampan 311-13.....

Bref, que des bonnes raisons...

Et puis, au détour de deux CD, deux voix, Diana Krall et Katie Melua, les avis sont moins contrastés.
Sur l'Iroise, l'image est attendue, plane. La chanteuse est avec les instruments, parmi les instruments.
Sur la Sampan, la chanteuse se détache nettement, sa voix est différente, elle est plus en avant, parmi nous, elle chante pour nous. La musique ne fait que l'accompagner.
Ou se trouve la réalité ? En tout cas, pour moi, léger avantage de la Sampan sur ces deux albums. Sur ZZ Top, on oublie !

Quand au grave, c'est du clos, plus sec, plus ferme. Sur ces deux albums, je préfère aussi le grave sur les 30BZ18.

Pendant cet essai, je me rapproche des enceintes pour faire la bascule entre les Sampan (A) et les Iroise (B). Le son est différent du point d’écoute, qui est sur le canapé a 3,5/4 mètres. Et il est un meilleur. Une piste a creuser ?


Quatrieme phase :
Ecoute des Iroise 500 sur l'ensemble pré-Cairn Nitro et ampli Cairn KO2 + caisson Thor.
Test en cours : l'apport d'un caisson aux Iroise

Bindiou ! Oui, je sais, un 30, faut le caser. Mais quand même : heureusement que j'ai un break ! Il ne passe pas inaperçu et franchement, il est très esthétique. Pour ma salle en HC : hum !!!

On décide de faire le branchement en utilisant le filtre a 80 du caisson, plus facile que de mettre en place le filtre actif de l'Etna.

Musique maestro ! Le jeu a été ensuite de déterminer : caisson allume ou pas ?

Sur certains morceaux, ça dépassait.......d'un chouïa.
Sur d'autres, bin......présent ou pas, c’était pareil !
Du point d’écoute, bien sur ! Car en se déplaçant dans la pièce, vers les électroniques, ça raisonnait d'une manière insupportable !

Recherche de placement, câble et alimentation trop court pour le déplacer ailleurs, manque de temps...l'essai n'est pas concluant. Et pour Alain, c'est tant mieux !
Mais l'essai valait le coup d’être fait, même un peu rapidement.

Bon, c'est l'heure, on remballe ! Je suis taxi, moi !

Conclusions :
- l'Iroise 500 est une magnifique enceinte (si, si, c'est important !) sans son cache
- elle est douce et spatialise bien la pièce d'Alain : a n'en point douter, le SCS a des qualité indéniables.
- Elle n'est pas du tout fatigante
- elle frappe et a la pêche quand il le faut
- elle n'a pas besoin de caisson de basse et se subvient parfaitement a elle même
- les nouvelles électroniques sont chiantes : faut passer par des menus pour le paramétrage... CTMieuAVent !
- le lecteur CD est désespérément lent a lire la TOC. C'est ça, l’évolution ?

- le Denon POA-2200 a aussi la patate et n'est pas mou du genou
- la Sampan 311-13 est très directive, avec un manque d'ampleur dans les conditions d’écoute du match. Le CTMieuAVent a du plomb dans l'aile...
- le grave du 30BZ18 n'a pas a rougir du bass reflex actuel

- le Thor est aussi magnifique
- mais il ne sert a rien !!! sauf pour ceux qui ont les boules !!!
- en HC, ça doit être terrible...

- faut définitivement un break pour faire des essais avec quelques furieux !
- c’était, encore une fois, un moment bien sympathique !


Je le répète, mille merci a Alain et Catherine !


PS : les photos suivrons sous peu...

[U-BooT]

Je n'ai lu aucun commentaire pour ne pas "m'orienter". Je vais me taper les 6 ou 7 pages de retard maintenant !